Le doyen de Magog fête ses 107 ans

LONGÉVITÉ. Considéré comme le doyen de Magog, Adrien Rompré a fêté son 107e anniversaire de naissance le 3 février dernier. Le vénérable centenaire a souligné cet événement en compagnie de son fils Guy, de ses deux-petits-fils Jean-François et Jérémie Rompré et de son arrière-petit-fils Malik, 8 ans (fils de Jean-François). Relativement autonome jusqu’à tout récemment, M. Rompré a été ralenti par une bronchite et une gastro-entérite au cours des dernières semaines. «Il est passé à travers ces épisodes difficiles, mais ça lui a demandé beaucoup d’énergie», reconnaît son petit-fils Jean-François Rompré. «Par contre, il est encore extrêmement lucide. Il lisait d’ailleurs ses cartes de fête à voix haute et il n’avait même pas besoin de lunettes. C’est un homme vraiment impressionnant. À le regarder, on pourrait penser qu’il n’a que 90 ans», ajoute celui qui est échevin à la Ville de Magog. Ancien policier à la Ville de Montréal, Adrien Rompré s’était établi à Magog en début des années 1960, au moment de sa retraite. Il avait d’ailleurs été honoré par les membres du SPVM il y a deux ans, à l’occasion de son 105e anniversaire. Bien qu’il soit difficile d’obtenir un registre précis et valide des «super centenaires», le Magogois de 107 ans serait possiblement la personne la plus âgée en Estrie, du moins chez les hommes. Au Canada, la doyenne par excellence serait Ellen «Dolly» Gibb, une Ontarienne de 113 ans (née le 26 avril 1905).