La mairesse Vicki-May Hamm réitère son intérêt à protéger le ruisseau Castle

ENVIRONNEMENT. Malgré les doléances de l’Association pour la protection et l’aménagement du ruisseau Castle (voir autre texte), la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, assure les membres de l’APARC qu’ils peuvent toujours compter sur l’appui de la Ville pour protéger cet affluent du lac Memphrémagog. Elle accepte la réaction des dirigeants de cette association, qui expriment sa déception face à la décision du conseil de ne pas dégager des fonds pour améliorer l’état du ruisseau Castle. La première magistrate affiche cependant sa propre déception sur les propos de l’APARC qui véhicule, selon elle, des informations erronées sur les élus qui ne prennent pas au sérieux le problème de sédimentation dans ce cours d’eau. «Ce n’est pas vrai qu’on ne s’occupe pas du ruisseau Castle. Nous avons un budget annuel de 100 000 $ pour les cours d’eau. Cette somme a été accordée à quelques reprises pour le ruisseau Castle, mais il faut aussi penser à protéger d’autres cours d’eau, comme le secteur de la plage des Cantons», prévient-elle. Mme Hamm ajoute que les permissions d’effectuer des travaux dans les cours d’eau, comme en 2017, sont de plus en plus coûteuses et compliquées à obtenir, contrairement à ce que prétend le président de l’APARC, Pierre Clermont. La mairesse de Magog réitère l’intérêt du conseil pour réaliser le plan d’action en collaboration avec l’APARC. «On a fait du chemin, et on en parcourra d’autre plus tard», annonce-t-elle, en ciblant un échéancier un peu plus lent que souhaité par l’APARC. Vicki-May Hamm rappelle que le ruisseau Castle n’est pas l’unique responsable du problème de sédimentation dans ce cours d’eau, ainsi que dans le lac Memphrémagog. «Il faut voir ce dossier avec une vision plus globale et d’ensemble. L’érosion fait aussi des dégâts à la plage des Cantons et à la rivière aux Cerises, détaille-t-elle. La construction récente de la halte routière de la sortie 115, l’aménagement plus ancien de l’autoroute 10, l’urbanisation à Austin et au Canton d’Orford, ainsi que la station de ski et le golf du Mont-Orford ont tous un rôle à jouer. Il faut aussi penser à nos autres lacs magogois».