Les motoneigistes écartent tout retour dans le parc national du Mont-Orford

HIVER. Le club Les Motoneigistes du Memphrémagog manifeste une grande surprise devant la réaction d’écologistes et de politiciens, qui se sont récemment opposés à la possible réouverture d’un sentier de motoneige dans le parc national du Mont-Orford. Le président de cet organisme regroupant 300 membres, Patrick Côté, estime que certains ont tiré des conclusions hâtives. «Nous n’envisageons même pas d’y retourner ni de demander une réouverture. Le sentier de contournement, aménagé il y a quelques années le long de l’autoroute 10 entre Magog et Eastman, nous satisfait pleinement», assure-t-il. Côté rappelle que le premier ministre Legault n’a parlé que du parc du Mont-Tremblant pour un retour possible de la motoneige à l’intérieur des limites de cet espace protégé. «Je n’ai même pas entendu parler d’une demande similaire ailleurs au Québec», ajoute-t-il. Pas encore de la motoneige malgré la neige Les Motoneigistes du Memphrémagog espèrent maintenant inaugurer leur saison hivernale pendant la période des Fêtes. Les skieurs ont profité des bordées hâtives pour lancer plus rapidement leur saison, mais la situation diffère chez les motoneigistes. En effet, Patrick Côté explique que ses membres doivent attendre un sol davantage gelé pour circuler sur les sentiers. Le gel permet aussi d’améliorer la sécurité des usagers afin d’emprunter des cours d’eau gelés. «Comme d’habitude, nous espérons inaugurer la saison un peu après Noël», informe-t-il. D’ici ce temps, les passionnés de motoneige, tout comme M. Côté, se rendent jusqu’aux monts Valin, au Saguenay, pour pratique leur loisir. À l’ouverture de la saison estrienne cependant, les motoneigistes des clubs de Magog, Stanstead, Coaticook et Sherbrooke, notamment, profiteront d’un vaste réseau connecté, dont 90 kilomètres de sentiers seulement dans la MRC de Memphrémagog. Patrick Côté ajoute qu’il existe 205 clubs de motoneiges au Québec. Ses membres circulent sur 33 000 kilomètres de sentiers reliés entre eux aux quatre coins de la province.