Magog: l’avenir de l’hôtel de ville dévoilé sous peu

BÂTIMENT. La Ville de Magog annoncera sous peu son plan de match quant au sort de son hôtel de ville, qui ne répond plus aux normes depuis un certain nombre d’années. La mairesse Vicki-May Hamm rappelle que ce dossier figurait parmi sa «liste d’épicerie» lorsqu’elle a sollicité un troisième mandat à la mairie. Elle s’était engagée à donner une orientation claire à ce projet en 2018. Il se pourrait, finalement, que la décision soit annoncée au retour du congé des Fêtes, au plus tard en février. «Le dossier a beaucoup progressé, assure Mme Hamm. On travaille sur une solution qui fait l’unanimité au conseil et pour laquelle je suis très confiante. Je pense même que la population va applaudir ce qu’on va annoncer, mais on n’est pas tout à fait prêt à le faire.» Au cours des derniers mois, toutes les options ont été envisagées, que ce soit la rénovation du bâtiment actuel, une reconstruction au même endroit ou un déménagement. L’option d’être locataire d’un bâtiment existant a aussi été analysée. Chose certaine, selon la mairesse, l’hôtel de ville doit demeurer à proximité du centre-ville. «J’avais déjà proposé d’aller à la Dominion Textile, parce que je trouvais que ça envoyait un beau signal pour la conversion. Mais je me suis ralliée, à savoir que c’était un peu loin dans l’imaginaire par rapport au centre d’activités. Et aux anciens travaux publics sur la rue Saint-Luc, il y a beaucoup d’investissements à mettre avec la décontamination et la reconstruction. En plus, ce n’est pas sur une artère commerciale», admet la politicienne. Impossible d’en savoir davantage sur le choix de la Municipalité. Toutefois, il semble que l’option privilégiée est en une dont les coûts sont raisonnables, puisque la mairesse est consciente que le budget est plus que jamais serré. «Actuellement, on se voit difficilement emprunter un gros montant pour ce projet avec tout l’argent qu’il y a à mettre dans les infrastructures et les travaux du centre-ville. Et ce n’est vraiment pas populaire d’investir dans un hôtel de ville. Même si le bâtiment actuel doit être mis aux normes et qu’il n’est pas accessible aux personnes handicapées, les gens vont encore dire qu’on se paye des beaux bureaux. C’est comme ça en politique. On gère des perceptions», conclut-elle.