Le Reflet du Lac célèbre un double anniversaire

COMMUNICATIONS. Le mois de novembre marque une autre étape importante pour votre hebdomadaire Le Reflet du Lac, qui célèbre son 30e anniversaire de fondation ainsi que sa première année avec son nouveau propriétaire, en l’occurrence l’entreprise Icimédias. La directrice générale Monique Côté, qui figure parmi les fondatrices du Reflet, ne  croyait pas que le «petit journal de l’époque» allait traverser trois décennies, tout en conservant le titre de leader médiatique dans la région. «On a travaillé fort, mais ce fut surtout un excellent travail d’équipe, avec des gens engagés, loyaux et talentueux», résume-t-elle. Le Reflet a été fondé le 6 novembre 1988, ayant germé dans l’esprit de Christian Auger et de Monique Côté. Moins de trois mois plus tard, les propriétaires cèdent 70 % des parts à Publications Dumont, une filiale de Cogeco. Ce partenariat durera jusqu’en décembre 1996, date à laquelle Le Reflet du Lac devient propriété du groupe Transcontinental. Cette entreprise, devenue TC Media, a vendu à Icimédias en novembre 2017. «Nous serons présents pour longtemps» Les nouveaux dirigeants demeurent très optimistes pour l’avenir, malgré la crise qui frappe les médias écrits aux quatre coins de la planète. Le président d’Icimédias, Renel Bouchard, est convaincu que les journaux locaux et de proximité, comme Le Reflet du Lac, relèveront les défis avec brio. «Le journal imprimé ne disparaîtra pas, insiste-t-il. On va même poursuivre notre développement, car on doit répondre aux besoins d’une grande partie de la population qui s’informe exclusivement dans les médias écrits. On ne doit pas oublier ces gens, mais on doit aussi offrir une diversité de produits numériques, ce qu’on fait déjà autant pour notre contenu rédactionnel que pour notre volet publicitaire.» M. Bouchard estime que la vingtaine de journaux qui appartiennent à son groupe demeureront solidement ancrés dans leur communauté grâce à des employés compétents. Pour le directeur général d’Icimédias, Marc-Noël Ouellette, l’avenir passe par l’information locale et les services publicitaires de proximité. «Contrairement aux réseaux sociaux, nous embauchons des journalistes professionnels pour rédiger des articles portant sur des enjeux locaux et pour aller au fond des dossiers. Que font les gens qui ont perdu leur journal ? Ce n’est pas sur le web qu’ils liront sur les débats de leur ville», prévient-il. M. Ouellette rappelle que les communautés ont besoin des journaux locaux, et que ces médias ont besoin de la communauté. «C’est un tout, car une communauté qui perd son journal, c’est une communauté qui est amputée d’un outil très important», insiste-t-il. Pour aider cette industrie en mutation, Renel Bouchard encourage la population à tout simplement continuer à lire et à consommer les journaux locaux. «On doit effectuer un virage vers le numérique, mais Internet ne fera pas mourir la radio, ni la télévision, ni les journaux. Les médias traditionnels ont traversé quelques crises par le passé, et on continuera à relever nos défis, car nous sommes là pour rester», fait-il valoir. Un grand merci aux lecteurs La directrice générale du Reflet du Lac, Monique Côté, tient à remercier les lecteurs pour leur fidélité depuis trois décennies. «Merci de nous lire et de nous laisser entrer chez vous chaque semaine. Nous avons été à votre écoute toutes ces années, mais nous le serons également pour longtemps afin de toujours répondre à vos besoins», dit-elle. Mme Côté remercie également tous les annonceurs qui font confiance au Reflet du Lac depuis toutes ces années.

L’équipe du Reflet du Lac a célébré les 30 années du journal en entrevoyant l’avenir avec optimisme.