Magog: un projet de 10 M$ pour accueillir les VR

DÉVELOPPEMENT. Un domaine pour les motorisés pourrait voir le jour à Magog, plus précisément sur le chemin Milletta. Un projet qui est estimé à environ 10 millions de dollars. Ce développement est projeté sur un terrain d’environ 20 acres, sur lequel se trouve notamment le Ranch du Spaghetti, tout près de l’autoroute 10. Il s’agit concrètement d’aménager, en plusieurs phases, au-delà de 80 emplacements pour les véhicules récréatifs de différentes tailles. Chaque terrain serait alimenté en électricité avec les services d’égouts et d’aqueduc. Pour ce faire, les deux promoteurs derrière le projet, Patrice Simard et Denis Renaud, prévoient la construction d’une usine d’épuration et d’un puits artésien. «L’usine d’épuration serait à la fine pointe de la technologie, avec les meilleures méthodes disponibles. L’aspect écologique est très important à nos yeux. C’est d’ailleurs pourquoi on préservera tous les milieux humides et qu’il y aura beaucoup de verdure sur le site», explique M. Simard, qui prévoit même l’installation de bornes de recharge pour les motorisés électriques. En plus des emplacements pour stationner les motorisés, accessibles sur des chemins entièrement asphaltés, il y aurait une buanderie, des douches et des toilettes publiques, des jeux de pétanque, un terrain de tennis et une salle polyvalente. On regarderait même la possibilité d’y aménager une piscine creusée. «C’est un emplacement qui est tout simplement magnifique, ajoute pour sa part Denis Renaud, qui possède ce terrain depuis le début des années 2000. La vue sur le Mont-Orford est exceptionnelle et nous sommes à proximité de tous les services. Et avec l’autoroute située tout près, la circulation est facile pour les motorisés», ajoute-t-il. Des visiteurs propriétaires Le concept de Domaine VR Magog serait une première en Estrie, aux dires des promoteurs. Il s’inspire notamment de ce qui se fait déjà aux États-Unis et, plus près de chez nous, à Saint-Étienne-de-Lauzon. Les terrains ne sont pas loués, mais bien vendus à des propriétaires qui cherchent un pied-à-terre temporaire. «On vise notamment ceux que l’on appelle les «snowbirds», qui passent six mois par année au Québec et six mois en Floride. Ce sont des gens, pour la plupart, qui ont vendu leur maison et qui ont besoin, malgré tout, d’un pied à terre au Canada», explique Patrice Simard. Pour répondre à la demande des visiteurs en VR, qui ne sont que de passage, quelques emplacements de courte durée seraient aussi offerts. Dans un monde idéal, les travaux pourraient commencer au printemps 2020, à condition d’obtenir toutes les autorisations nécessaires, dont celles provenant de la Ville de Magog. D’ailleurs, une consultation publique sur le projet aura lieu le 2 octobre prochain dès 19 h 30, à l’hôtel de ville.