Tribune libre: le cannabis est traité comme pire que fumer du crack!

La légalisation du cannabis est à nos portes et les lois ne plaisent à personne, surtout les consommateurs. Je lisais dans le Reflet du lac (édition du 19 septembre, page 3) que Magog interdira la consommation de cannabis dans tous les lieux publics incluant les trottoirs. Bien que moi je consomme déjà du cannabis médical et que mon propriétaire n’a aucun problème avec la consommation, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Plusieurs propriétaires ont déjà mis à jour leur bail pour interdire la fumée de cannabis dans la bâtisse, incluant certains qui interdisent même sur le terrain. Ce sera légal et nous devrions tous avoir le droit de consommer au moins à un endroit dans la ville hors de la résidence. Il n’est pas interdit de fumer du tabac en marchant sur le trottoir, il n’est pas interdit de boire sur des terrasses ni les festivals, mais le cannabis est traité comme pire que fumer du crack. Cela demande un respect des deux côtés, de trouver une entente raisonnable. Il ne faut pas non plus oublier que les gens voudront peut-être se faire leur propre huile comestible et beurre au cannabis pour faire de la cuisine qu’on appelle des «edibles» en anglais. L’odeur lors de la fabrication sera bien plus forte et longue à disparaître que fumer 2 ou 3 «puffs». De plus, les «edibles» ne fonctionne pas pour tout le monde, soit ça ne fait rien du tout, comme pour moi, ou t’en prends trop et fait une crise d’anxiété qui peut durer 6 à 8 heures de temps. J’ai essayé d’entrer en contact avec la Ville et le député Reid, mais ça m’a donné l’impression que, à moins d’être contre le cannabis, ils ne veulent pas nous entendre.   Natacha Lalande Magog