Jean-Thomas Boily a goûté aux Jeux de PyeongChang… en direct de Montréal

SKI. Douze ans après avoir pris part rendez-vous de Turin (2006) en ski de fond handisport, Jean-Thomas Boily a eu la chance de se replonger dans l’ambiance des Jeux paralympiques en agissant comme analyste au sein de l’équipe de télédiffusion de Radio-Canada lors des Jeux de PyeongChang.

Bien que ses interventions se faisaient en studio à Montréal, Boily a dû vivre de nuit et s’adapter au rythme de la Corée pendant une semaine, puisque les jeux étaient diffusés en direct sur le web et en partie à la télévision, avec un décalage de 14 heures par rapport au Québec.

«Même si nous n’étions pas sur place, c’était une très belle expérience, car on suivait les compétitions en direct. De nos jours, de plus en plus de couvertures se font en studio», a-t-il rappelé, quelques jours après son retour de la Métropole.

Affecté aux épreuves de ski de fond (son sport de prédilection) et de biathlon, Jean-Thomas Boily a été un témoin privilégié de la récolte record des athlètes canadiens qui sont repartis avec 28 médailles, terminant au deuxième rang des pays derrière les États-Unis (35 médailles).

Le vétéran Brian McKeever, qui a déjà coursé à Orford lors de la Coupe du monde de ski de fond handisport en 2004, a notamment récolté quatre podiums à lui seul. «Brian était mon co-chambreur sur la route durant mes belles années. Il avait commencé à se distinguer lors des Jeux de Salt Lake City (2002), et il s’était vraiment démarqué lors de son passage à Orford. J’étais très content de le voir performer de la sorte, car je sais qu’à 38 ans, sa carrière tire peut-être à sa fin», a-t-il évoqué.

À défaut d’effectuer un retour comme compétiteur, Jean-Thomas Boily se plaît à penser qu’il pourrait «revenir en studio» dans quatre ans. «Si on me demande ma contribution à nouveau, je vais sûrement dire oui, car j’ai beaucoup apprécié. Et ça risque de se ressembler beaucoup côté décalage, car les Jeux de 2022 auront lieu à Pékin», a-t-il fait remarquer.