Deux politiciens d’expérience lorgnent la mairie à Ayer’s Cliff

Deux hommes d’expérience, qui totalisent chacun 16 années d’engagement à l’hôtel de ville, convoitent le poste de maire d’Ayer’s Cliff, en prévision du scrutin électoral de dimanche prochain (5 novembre). 

Âgé de 61 ans, John Batrie est conseiller municipal depuis quatre mandats. Cet entrepreneur en construction se croit bien placé pour poursuivre le travail en cours. «Je suis bien préparé et qualifié pour ce poste», précise-t-il.

M. Batrie propose de mener à terme le prolongement du trottoir pour relier le quai municipal (gazebo) du lac Massawippi et la rue Withcomb. Outre une récente contribution de la MRC de Memphrémagog de 52 500 $, le financement provient également du fédéral, selon l’aspirant à la mairie. «Ce projet qui se réalisera d’ici un ou deux ans ne coûtera vraiment pas cher aux contribuables», assure-t-il.

L’ajout de quais en bordure du trottoir, afin que les plaisanciers marchent de leur bateau jusqu’au centre du village, figure aussi parmi ses engagements.

M. Batrie souhaite développer des activités douze mois par année à la nouvelle plage publique du lac Massawippi.

Un réaménagement de l’hôtel de ville figure dans ses plans, surtout que le service des incendies, nouvellement regrouper avec la nouvelle régie intermunicipale des incendies, déménagera sur la rue Westmount.

Vincent Gérin vise un retour

Vincent Gérin lorgne de nouveau la mairie, lui qui a occupé ce poste jusqu’en 2009 après deux mandats. Ce retraité de 64 ans de l’Agence des services frontaliers du Canada avait précédemment été conseiller municipal pour un total de 16 ans au conseil.

Il n’énumère pas une série d’engagements, mais insiste sur le leadership qu’il entend utiliser pour assurer l’avenir du village. «Je veux reprendre là où j’ai laissé en 2009, mais surtout reprendre le leadership du maire sortant, Alec Van Zuiden. Je veux poursuivre le même élan, autant la ville qu’à la MRC», dit-il.

Il souhaite contribuer à ce que la population s’approprie la plage publique du lac Massawippi. L’aménagement du trottoir pour relier le gazebo au village représente un très bon pas en ce sens, selon lui. «J’aimerais aller plus loin, comme prolonger le lien jusqu’à la plage», lance-t-il. Comme trait d’union possible, il aimerait étudier des options comme une piste cyclable en bordure de la route 141, une navette terrestre ou maritime, etc. «Je veux que la plage devienne un lieu de rassemblement», espère-t-il.

M. Gérin souhaite stimuler l’offre commerciale pour qu’elle s’arrime davantage avec les nombreuses activités offertes au village.

Ripplecove

Les deux candidats à la mairie voient d’un bon œil l’agrandissement possible de 25 M $ à 35 M $ de l’hôtel Ripplecove.

M. Batrie parle d’un projet qui amènerait des visiteurs supplémentaires au village. Selon cet homme qui a pu consulter des plans préliminaires, cet agrandissement a sa place sur ce grand terrain situé en bordure du lac Massawippi.

M. Gérin endosse ce développement à conditions qu’il respecte et préserve l’environnement et le voisinage. «Les travaux sont peut-être importants, mais on ne parle pas ici de construire le Palais des congrès de Montréal, lance-t-il. On parle de 30 chambres supplémentaires et d’une salle de réception notamment. On devrait néanmoins consulter et informer la population à ce sujet.»