Élections Magog 2017: pas d’équipe électorale, selon la mairesse Hamm

Même si elle appuie ouvertement certains candidats qui convoitent un siège sur le prochain conseil municipal, la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, assure que sa prise de position n’est pas le reflet d’une équipe électorale déguisée, quoi qu’en disent les apparences ou ses détracteurs.

La première magistrate explique que dans toute équipe électorale ou parti politique, il y a une plateforme commune à laquelle les membres d’un groupe doivent adhérer. Ce qui n’est pas le cas à Magog, selon elle, puisque chaque candidat se présente avec ses propres idées et ses dossiers prioritaires. «Ils arrivent tous avec leur liste d’épicerie et c’est ce que j’encourage, car ça donne de bons débats d’idées, soutient-elle. Cela étant dit, oui, il y des gens avec qui je préfèrerais travailler. Non pas parce qu’ils vont toujours être d’accord avec moi, mais bien parce que j’ai envie d’amener Magog à un autre niveau et que j’ai besoin de ce genre de personnes pour y arriver.»

Des candidats désirés et indésirables

De ce fait, Vicki-May Hamm avoue avoir exercé une influence pour que certaines personnes se lancent dans l’aventure de la politique municipale. Elle donne, en exemple, Renaud Légaré, Gino Gaudreau et Samuel Côté. «Renaud, ça fait assez longtemps que je lui en parle. C’est une personne dévouée avec beaucoup d’idées et avec son travail à la cantine, il est le meilleur sondage qu’on peut avoir sur le peuple. Pour Samuel, non seulement il deviendrait probablement le plus jeune élu de l’histoire de Magog à 29 ans, mais il se ferait le représentant d’une autre génération au conseil, ce qui manque actuellement», constate la politicienne.

Cet appui à Samuel Côté s’explique aussi par le fait qu’il croisera le fer avec un adversaire avec qui elle a vécu quelques accrochages par le passé, Michel Bombardier. Ce dernier avait brigué les suffrages à la mairie en 2013 contre Mme Hamm, en plus d’avoir siégé à ses côtés comme conseiller. «C’est clair que je ne veux pas revoir Michel Bombardier à l’hôtel de ville et je ne suis pas gêné de le dire, lance-t-elle. Ce n’est pas ses compétences que je remets en doute, mais bien le fait qu’avec lui, ça ne sera pas un climat de travail sain. Il va défaire tout ce que j’ai dû rebâtir depuis son départ, il y a quatre ans.»

Passer le flambeau

Puisqu’elle dit ouvertement que ce troisième mandat serait bel et bien son dernier, Vicki-May Hamm aimerait trouver un successeur à qui passer le flambeau. Toutefois, à sa connaissance, personne à ce jour ne lui a manifesté cet intérêt. «Quand j’ai été élue pour la première fois, je suis arrivée dans un bureau vide. Il y avait juste un crayon et des trombones. Je ne dis pas cela pour dénigrer Marc Poulin car ça se fait aussi dans d’autres villes. Mais moi, même si je suis battue aux prochaines élections, je vais prendre le temps de m’asseoir et d’échanger avec mon successeur, à moins qu’il ne veuille pas me parler!», conclut-elle.