Pâques, ou ce Jésus qui dérangeait…

«…Toute la multitude des disciples, saisis de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus… Quelques pharisiens du milieu de la foule dirent à Jésus : Maître, reprends tes disciples (fais-les taire) (Luc 19.37-39)» Mais qu’en est-il de Pâques ? Véritablement.

Certains diront que c’est l’histoire d’un homme qui par ses propos, dérangeait tellement qu’on a dû s’en débarrasser en quelque sorte. Et que dire de tout ce débat sur la simple présence d’un crucifix au parlement? Plusieurs veulent le voir disparaître, alors que pour d’autres, souvent des «croyants», dont sa présence les laisse indifférents. Pour dire que Jésus dérange encore même aujourd’hui; sommes-nous à ce point devenus «théophobe»?

Pour bien comprendre le problème, il nous faut d’abord saisir qui était cet homme ou qui est Jésus-Christ au juste. Écoutons premièrement ce que Jésus disait de lui-même. Un verset dans la Bible (Jean 14.6) exprime très bien et en quelques mots, qui est Jésus.

«Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi.» Il n’a pas dit je vais vous indiquer le chemin…, mais bien je suis le chemin. Aussi n’a-t-il pas dit simplement, je vous dis la vérité; mais encore, je suis la vérité. Également, il n’a pas dit je vais vous apprendre la vie ; mais je suis la vie. Déjà au départ, cette affirmation était provocante, voire très «dérangeante».

Jésus «dérangeait» à un point tel, que le mettre à mort ne suffisait pas, il fallait en plus qu’il souffre d’abord…

Mais il y avait plus que cela, Jésus faisait encore une déclaration fort étonnante. Dans Jean 8.58, il a affirmé ainsi sa divinité, à la fois Dieu et homme. En fait, Dieu incarné. Cela en était trop. «Jésus leur (pharisiens) dit : En vérité en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fut, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour le lapider.»

Là, c’était plus qu’un personnage simplement dérangeant, c’en était trop, il fallait s’en débarrasser. Mais en fait, Dieu nous a donné son fils, et lui, Jésus, a donné sa vie en sacrifice pour nous ; il a payé de son sang, la dette que nous avons envers Dieu, la dette de nos offenses. Et ainsi, la preuve que Dieu en accepte le «payement», c’est la Résurrection de Jésus-Christ.

Voilà l’histoire de Pâques, l’Agneau immolé pour nous ouvrir le ciel.

«Nul ne vient au Père Que par moi» nous dit Jésus. (Jean 14.6).

(Matthieu 7.14) Jésus nous dit : «Mais étroite est la porte resserrée le chemin qui mènent à la vie (éternelle)». La largeur du chemin qui nous mène au ciel est exactement de la largeur de la croix sur laquelle Jésus a été crucifié pour vous. Jésus-Christ ressuscité étant lui-même la porte, il peut ainsi vous ouvrir le ciel… « Nul ne vient au Père Que par moi ».

Pâques est la plus grande histoire d’Amour véritable. Voilà pourquoi nous pouvons dire : Joyeuses Pâques.

 

Alain Godbout

Austin