Halloween: deux parents dénoncent l’interdiction de déguisement à l’école Brassard-St-Patrice

Nous prenons le temps de dénoncer une décision des écoles Brassard-St-Patrice à l’effet d’empêcher les enfants de se rendre à l’école déguisés le vendredi précédant la fête de l’Halloween (30 octobre). Ce sont les enseignants de ces écoles qui ont voté à la majorité pour refuser cette joie à leurs élèves.

Suite à des échanges avec la direction de l’école à ce sujet, nous avons eu la confirmation que cette décision ne faisait pas partie des moyens de pression des enseignants; elle a été simplement prise en utilisant cette «logique»: la fête étant un samedi, les déguisements sont réservés pour cette journée seulement. Point!

Pourtant, nous tenons à saluer et à souligner qu’à l’École secondaire de la Ruche et dans d’autres écoles de la région, il sera permis pour les étudiants de se déguiser le 30 octobre… Vous connaissez probablement des entreprises qui soulignent cette belle fête en invitant le personnel à se déguiser… le 30 octobre. Cette fête n’est-elle pas plus importante pour les petits d’âge préscolaire et primaire? Quelles sont donc les raisons qui motivent une majorité d’enseignants de ces écoles à faire un tel choix?

L’an dernier, nous avons vécu la même politique restrictive dans ces écoles et, cette année, nous avons décidé de la dénoncer.

La fête de l’Halloween est aussi importante que la fête de Noël pour bien des enfants. On nous dit qu’il y aura des activités à l’école, mais que les déguisements sont proscrits. La magie de cette fête de l’Halloween dure si peu d’années. Nous ne comprenons pas les raisons qui motivent une telle décision. Les adultes ne devraient pas être des éteignoirs des joies de l’enfance, mais davantage les nourrir. Pour les enfants, le plaisir de cette fête de l’Halloween consiste avant tout à se déguiser et à montrer leur costume à leurs amis. Ils sont autant excités à l’idée de se déguiser en classe devant leurs amis et professeurs dans la journée que de passer aux portes de leur quartier le soir de l’Halloween.

L’an dernier, nous avons vu la déception et la tristesse dans les yeux de plusieurs enfants qui ne pouvaient se déguiser en classe et qui voyaient leurs frères, sœurs, amis du secondaire et d’autres écoles avoir accès à ce plaisir. Nous avons appris cette décision trop tardivement ce qui fait que nous n’avons pu la dénoncer.

Nous connaissons bien le monde de l’enseignement, savons que c’est un milieu exigeant et avions eu, jusqu’à maintenant, une expérience plus que positive avec cette équipe-école.

A l’heure où ces mêmes enseignants souhaitent l’appui du public et des parents dans leurs revendications, une telle position n’attirera pas la sympathie de plusieurs parents…

 

Frédéric Bahl

Nathalie Pelletier

Magog