Presbytère Saint-Patrice: «Le presbytère ne devrait pas être vendu»

PATRIMOINE. L’ancien président de la Fabrique Saint-Patrice, Claude Laffage, admet avoir été surpris par la mise en vente du presbytère situé sur la rue Merry Nord à Magog (voir autre texte).

À ses yeux, ce bâtiment historique devrait rester dans la communauté plutôt que de se retrouver entre les mains d’investisseurs privés. «Le presbytère fait partie du patrimoine de Magog. Je ne vois pas pourquoi on s’en départirait de la sorte», affirme-t-il.

M. Laffage est bien placé pour comprendre les difficultés financières auxquelles doivent faire face les administrateurs de ce lieu de culte, alors que les frais nécessaires d’exploitation et d’entretiens courants de l’église sont très élevés. «Tout est une question de rentabilité. En vendant le presbytère, ils doivent se dire qu’ils auront assez d’argent pour l’entretien de l’église, qui a été la première à être construite à Magog. C’est une façon de voir les choses, mais je ne suis pas de cet avis.»

L’ex-président croit que d’autres solutions sont envisageables pour éviter de vendre le presbytère, comme la mise en place d’une campagne de souscription dans la communauté.

Par ailleurs, il semblerait que la paroisse Saint-Patrice tiendra une assemblée d’information sur le sujet, soit le 11 ou le 12 août prochain. Par contre, au moment d’écrire ces lignes, il n’a pas été possible d’obtenir une confirmation officielle.