Le parc se refait une beauté pour reconquérir des campeurs

NATURE. Le camping du Parc national du Mont-Orford a beau avoir connu une légère augmentation cet été avec un taux d’occupation de 46 %, il s’agit cependant d’une baisse qui se manifeste peu à peu depuis la dernière décennie. La saison estivale a été radieuse, tandis que la précédente a été pluvieuse.

Les paysages fabuleux du Parc du Mont-Orford attirent des milliers de randonneurs, excursionnistes ou skieurs, mais ils ne suffisent plus à conserver certains campeurs qui semblent préférer des installations plus modernes ailleurs.

«On n’était pas complet pendant les vacances de la construction durant la semaine, note Brigitte Marchand, directrice des parcs nationaux du Mont-Orford et de la Yamaska. Mais toutes les fins de semaine de l’été c’est rempli».

Pour la période de la mi-mai à la mi-octobre 2014, le taux d’occupation des campings du secteur du lac Stukely et celui du lac Fraser est de 46 %. «Si on isole les mois de juillet et août, on est à 75 % de taux d’occupation, précise Mme Marchand. Ça inclut l’ensemble de l’hébergement, dont les tentes Utopia, mais ça exclut les chalets Nature». Ces cinq nouveaux chalets implantés en décembre 2012 sont très populaires à l’année, tous comme les refuges qui, selon la directrice, affichent un taux d’occupation intéressant.

On est toutefois loin de l’époque où le camping était complet presque tout l’été. «On est en perte de vitesse. Je dirais que les cinq à dix ans passées, on était certainement à 90 % de taux d’occupation pour juillet-août, indique-t-elle. Le terrain vieillit, il y a eu quelques petites phases de restauration. C’est un des vieux campings du Québec».

Attirer plus d’Américains

Le Parc national du Mont-Orford est très populaire auprès des gens de la Rive-Sud de Montréal, mais la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) souhaite désormais élargir sa clientèle américaine à proximité.

«Avec les investissements qu’on va faire (voir autre texte), on souhaite être plus présent dans le nord-est américain. À Boston et les alentours, car les Américains aiment beaucoup les parcs nationaux. Ça fait partie de leurs valeurs. Il y a des groupes de bénévoles qui s’impliquent», raconte Mme Marchand. Je pense qu’on doit se refaire une beauté pour bien les recevoir».