Un troisième candidat s’invite à l’investiture libérale

POLITIQUE. Après Denis Paradis et John McKenna, un troisième candidat tentera de remporter l’investiture du Parti libéral du Canada (PLC) dans le comté de Brome-Missisquoi. Il s’agit d’Étienne Couture qui fera son baptême en politique fédérale.

Ingénieur mécanique de formation, M. Couture se dit inspiré par le vent de renouveau qui souffle au sein de sa formation politique depuis l’arrivée de Justin Trudeau. «Le PLC est au cœur d’un grand virage actuellement. Notre chef est très inspirant, car il veut apporter des changements majeurs qui vont faire grandir notre démocratie. Il prend des décisions qui ne sont pas seulement dictées par une idéologie, mais bien en tenant compte de l’intérêt général de la population. Je veux incarner ce changement dans la région», affirme l’homme dans la mi-quarantaine.

Plus localement, celui qui a été président du Réseau des ingénieurs du Québec de 2006 à 2013 veut miser sur les capacités industrielles du comté pour stimuler l’économie et l’aéroport de Bromont doit être au cœur de ce projet. «Cet aéroport, qui est pratiquement neuf, représente pour moi le stimulateur principal pour générer des investissements. C’est un projet majeur que l’on doit exploiter davantage en amenant notamment des vols commerciaux réguliers», ajoute-t-il.

Depuis une quinzaine d’années, Étienne Couture travaille à titre de conseiller indépendant auprès d’entreprises. Il s’est également impliqué quelques années comme bénévole et même entraîneur de nage longues distances lors de la Traversée internationale du lac Memphrémagog.

Même si ses adversaires ont une plus longue feuille de route que lui en politique, M. Couture ne souffre d’aucun complexe d’infériorité dans cette lutte à trois. «Je me lance en politique par conviction. Je suis convaincu que je ferais de l’excellent travail pour faire avancer des enjeux qui m’inspirent et défendre les intérêts de mon comté. Je n’ai pas pris ma décision en fonction de mes adversaires et je n’ai aucunement peur de les affronter», conclut-il.