«Ce sera vraiment un magasin pour triper!»

Le temps où l’épicerie paraissait comme une corvée semble maintenant révolu. Avec son tout nouveau IGA Extra construit sur la rue Sherbrooke, la propriétaire Annick Gazaille entend faire vivre une expérience alimentaire à ses clients.

Depuis qu’elle a dévoilé son intention de construire le deuxième plus gros marché d’alimentation IGA de la province, il y a environ un an, la femme d’affaires avait promis d’innover en proposant un concept révolutionnaire. Devant des centaines de visiteurs venus inaugurer l’endroit le 19 février dernier, Mme Gazaille a enfin dévoilé ce qu’elle compte faire vivre aux gens de la région.

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«Mon objectif est d’amener une conscience alimentaire pour que les gens réalisent ce qu’ils mangent, sur ce qui les génère, explique-t-elle. Je veux leur faire goûter des choses nouvelles qu’ils se plairont à découvrir et qu’ils pourront ajouter à leur menu. Au cours des premiers mois, il y aura beaucoup de dégustations de nouveaux produits. Ce sera vraiment un magasin pour triper!»

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Avec cette cure de rajeunissement de 17 M $, la propriétaire croit que ses compétiteurs et elle ont tout mis en œuvre en termes de quantité et de qualité pour décourager la venue d’autres concurrents. «Avec les investissements que les marchés d’alimentation ont faits au cours des dernières années, je crois que le marché est maintenant saturé», soutient-elle.

Pour sa part, la mairesse de Magog, Vicki May Hamm, se réjouit de voir une offre alimentaire aussi complète dans sa municipalité. «Je crois qu’avec le IGA, le Provigo ainsi que le Métro, il n’y a plus de raison pour nos citoyens d’aller à l’extérieur. Il est même fort à parier que ce sont les gens de l’extérieur qui vont venir chez nous pour faire leur épicerie. C’est vraiment une belle nouvelle de voir autant de gens croire en Magog et y investir autant d’argent», dit-elle.

La première magistrate lève également son chapeau à Annick Gazaille pour avoir développé des partenariats avec des commerçants locaux au lieu de faire appel à des fournisseurs des quatre coins du Québec. En ce qui concerne les craintes exprimées par des citoyens qui avaient l’habitude de fréquenter l’ancienne adresse près de l’intersection des rues Sherbrooke et St-Patrice, Mme Hamm soulève la possibilité de bonifier l’offre de la navette urbaine servant à se rendre au terminus. «De cette façon, les personnes âgées du Havre des Cantons, par exemple, et les citoyens qui n’ont pas de véhicule pourront ainsi faire leur épicerie comme à l’habitude», conclut la mairesse.