Fusion en vue entre les Centres de santé de Coaticook et Magog?

Signée en 2012, l’entente de partenariats de projets entre les Centres de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook et de Memphrémagog pourrait avoir une suite. Les deux établissements ont commandé une étude de rapprochement, qui pourrait mener à une possible fusion clinique et administrative entre les deux entités.

La firme Raymond Chabot Grant Thornton a été mandatée par les conseils d’administration des deux CSSS afin d’évaluer les avantages et inconvénients de quatre scénarios, allant du statu quo à la création d’une seule entité administrative, c’est-à-dire, la fusion.

Pour le directeur général du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook, Donald Massicotte, le processus enclenché il y a quelques jours est une bonne nouvelle. «La qualité des services aux citoyens est de plus en plus importante. On a beaucoup de pression pour optimiser ceux-ci. Grâce à l’étude, nous aurons une démarche objective, qui nous permettra de prendre une décision éclairée.»

Contrairement à d’autres démarches effectuées par le passé, tous les aspects des Centres de santé seront à l’étude. On parle ici des services à la population, des ressources humaines, des dimensions de qualité et performance globale, des aspects financiers, de la gouvernance et des processus de gestion dans l’ensemble. Par exemple, on pourrait proposer un partage de ressources entre les deux établissements ou encore une seule administration.

L’association entre les établissements magogois et coaticookois n’est pas le fruit du hasard. «D’abord, il y a la proximité géographique, fait remarquer M. Massicotte. De plus, lorsque je suis entré en poste en 2011, il y avait déjà un projet de résolution entre les deux établissements pour s’entraider.»

À Magog, le projet est également accueilli avec optimisme. «Cette analyse nous dira ce qu’il y a de mieux pour nos deux centres de santé, croit le président du conseil d’administration du CSSS de Memphrémagog, Jacques Juby. Peu importe le scénario adopté, je pense également que ce sera gagnant en matière d’attraction du personnel.»

M. Juby écarte du revers de la main l’option de l’économie d’argent comme motivation principale. «Ce n’est pas le but de l’exercice, insiste-t-il. Nos deux centres sont en bonne santé financière. On démarre ce processus pour donner un meilleur service à la population.»

Les résultats de l’étude commandée par les conseils d’administration des deux hôpitaux seront connus à la mi-avril. Les dirigeants devraient y donner suite au cours des prochains mois.