Le centre-ville de Magog fait parler de lui

L’avenir du centre-ville de Magog a de nouveau été scruté à la loupe, le 5 juin dernier, cette fois-ci avec un angle plus historique.

Par François Bouchard

Cette consultation publique ciblait principalement l’aménagement sous toutes ses formes. Une quarantaine de personnes s’étaient rassemblées pour l’occasion au Centre communautaire de Magog afin de discuter de l’avenir du centre-ville. L’objectif de la soirée : «Réfléchir ensemble sur les éléments qui constituent l’image de notre centre-ville».

Pour entamer la soirée, France Cantin, coordonnatrice de la fondation Rues principales, a posé quelques questions aux gens présents, dont celle-ci : «Qu’est-ce que vous voulez que l’on retienne quand on vient au centre-ville?» Pour y répondre, Madame Cantin a fait un bref survol dans le passé avec l’aide d’un diaporama présentant des images du centre-ville de Magog et d’ailleurs au Québec. Certaines étaient récentes, d’autres pas. Comme celle-ci fournie par la Société d’histoire de Magog datant de 1880 où l’on aperçoit le pont Merry face au nord.

Grâce à ces comparaisons, il était facile pour les citoyens présents de comprendre les problèmes de l’aménagement actuel de l’artère principale de Magog. Leur curiosité piquée, ceux-ci ont commencé à prendre la parole. Plusieurs ont apporté des idées constructives et novatrices, que la coordonnatrice Rue principale à la ville de Magog, Fannie Chapdelaine, s’empressait de noter.

Parmi ces idées, nous pouvions entendre la volonté de mettre en valeur le patrimoine industriel, dont le complexe de textile qui est la raison d’être de Magog, d’étirer le centre-ville tant à l’est qu’à l’ouest, de synchroniser les feux de circulation aux angles des rues Merry-Principale et Sherbrooke-Principale, de faire du parc des Braves une pièce maîtresse du centre-ville et de faire revivre les orchestres les fins de semaine au parc.

Le sujet des stationnements gratuits au centre-ville a également fait beaucoup jaser. Un commerçant se questionnait d’ailleurs sur le temps accordé pour se garer devant les parcomètres. «Avec une durée de deux heures allouées seulement, le message qu’on passe c’est : restez deux heures et ensuite on ne veut plus vous voir!»

Toutes ces idées et bien d’autres encore proviennent de citoyens et de commerçants de la région qui ont à cœur le développement et la visibilité de Magog à l’échelle québécoise. À plusieurs reprises lors de cette consultation, il a été possible d’entendre : «On a quand même une ville extraordinaire!»