Son charisme la mène en finale

Lorsqu’elle présente ses numéros de hip-hop sur un plancher de danse, Mylène Tondreau ne laisse personne indifférent. Les juges de l’émission «So You Think You Can Dance Canada» (réseau CTV) ont été à même de le constater au cours des derniers mois.

La jeune femme de 26 ans, propriétaire de l’école Excel Danse (Magog et Cowansville), est passée à deux doigts d’être retenue dans le top 22 de la populaire téléréalité, présentée au petit écran pour une troisième saison.

 

Officieusement, son parcours s’est terminé lors de la grande finale à Toronto, en juin dernier. Mais télévision oblige, elle a dû garder le silence jusqu’à ce que tout soit présenté «officiellement» aux téléspectateurs. «On a découvert qui étaient les 22 finalistes retenus au cours des derniers jours. Je savais que je ne faisais pas partie du groupe, mais je ne pouvais pas en parler. Je ne suis pas déçue de la tournure des événements et je peux vous dire que j’ai grandement apprécié l’expérience», raconte l’énergique blonde.

 

Si Mylène Tondreau affiche autant de sérénité face au verdict des juges, c’est qu’elle estime que sa place n’est pas dans une téléréalité. «Ce que je préfère, c’est enseigner la danse et présenter des spectacles. Être contrainte à arrêter plusieurs fois pour reprendre des scènes, ça coupe la spontanéité et ça ne me ressemble pas; j’ai beaucoup trop d’énergie pour ça», lance-t-elle en riant. «Je suis tout de même ravie d’avoir tenté l’expérience, car je voulais savoir à quoi m’en tenir. Après la première audition à Montréal (en novembre 2009), je me suis retrouvée dans le groupe des 150 finalistes canadiens, et c’était au-delà de mes attentes. J’ai eu d’excellents commentaires des juges, qui affirmaient que je possédais «ce petit quelque chose» quand je dansais. C’est probablement ce qu’on appelle le charisme», suggère-t-elle.

 

Là où Mylène a vu son chemin s’arrêter, c’est lorsqu’on a imposé des danses techniques aux finalistes. «J’ai grandi dans une famille de danseurs et j’aime tous les styles; mais je suis avant tout une professionnelle du hip-hop. Il y a des facettes de l’émission qui n’auraient pas cadré avec ma personnalité. J’ai quand même prouvé qu’avec du travail et de la discipline, une fille de la campagne pouvait faire sa marque parmi les meilleurs au pays», laisse-t-elle entendre.

 

Les élèves de Mylène Tondreau seront donc heureux d’apprendre qu’ils pourront garder leur prof de danse pendant plusieurs années encore. Propriétaire d’Excel Danse depuis déjà huit ans, elle enseigne aussi son art dans différentes écoles primaires et secondaires.

 

En plus de tout ça, elle se dit disponible pour s’offrir en spectacle dans différents événements. «Si des organisateurs veulent présenter un numéro de hip-hop au cours d’une soirée, ils n’ont qu’à me contacter et je me déplace gratuitement. La scène, c’est vraiment mon élément», insiste-t-elle.

 

Et on vous promet qu’elle ne laissera personne indifférent!