Réal Langlois veut passer au cinéma «grande échelle»

Les inconditionnels de Réal Langlois devraient prendre bonne note de la prochaine tournée de l’Homme Panache, puisque celle-ci pourrait bien être la dernière de sa carrière de chasseur-cinéaste.

Le producteur et réalisateur magogois entreprendra sa tournée annuelle le 29 janvier prochain à Ste-Perpétue, et il effectuera un blitz de 45 soirées-conférences en deux mois dans différentes villes du Québec, mais aussi de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Il est attendu à Magog le samedi 27 février.

Bien qu’il considère s’être à nouveau surpassé avec la réalisation de l’Homme Panache au Yukon-8, Réal Langlois souhaite depuis quelques années passer à une autre étape, celle du cinéma pour grand public. «Avec mes films sur la chasse, je suis limité à un public de chasseur. Mon rêve, c’est vraiment de produire un véritable film, avec un scénario et des acteurs connus, pour le présenter à grande échelle», a-t-il expliqué à quelques jours du lancement de sa tournée.

Langlois refuse évidemment d’en dire davantage sur son éventuelle production cinématographique, mais il soutient que ce projet pourrait se réaliser à très courte échéance. «Cette tournée de l’Homme Panache est peut-être ma dernière, sinon l’avant-dernière. Quand nous serons prêts à passer à la prochaine étape, nous n’aurons plus le temps nécessaire pour les films de chasse», plaide-t-il.

Pour son film L’Homme Panache au Yukon-8, Réal Langlois a laissé une partie du plancher à son fils Kevin, qui récolte son premier orignal à vie sur grand écran.

Le paternel est bien sûr un accompagnateur de premier plan dans cette aventure, puisqu’il attire et traque l’imposant gibier à l’aide des techniques d’appel qui ont fait sa renommée. Sans vouloir tout dévoiler, on peut vous affirmer que le guide est encore plus ému que sa recrue après le dénouement de l’histoire. «On fait vivre encore une fois une véritable aventure cinématographique, avec plein d’émotions et des images à couper le souffle. On réussit à présenter un chef d’œuvre avec un budget de quelques dizaines de milliers de dollars. Imaginez ce qu’on pourrait offrir avec un budget de 2 millions $», fait valoir Réal Langlois.

Mais avant d’envahir l’ensemble des salles de cinéma, Langlois se réjouit d’avoir fait une percée aux États-Unis, pour la diffusion d’une série à l’antenne de «Sportman Channel», à compter de février 2010. «Nous avons déjà des émissions qui roulent à Wild TV depuis un an et qui sont vues dans l’Ouest canadien. Mais avec «Sportman Channel», on parle d’un potentiel de 30 millions de téléspectateurs. C’est une très belle visibilité».