Aventure cinématographique avec l’Homme Panache

Réal Langlois aura réussi à se surpasser dans deux domaines au cours de la dernière année: son plus gros trophée de chasse et le film le plus impressionnant de sa carrière.

Avec la présentation de L’Homme Panache au Yukon-7, le chasseur et cinéaste de Magog entre véritablement dans les ligues majeures. Et grâce à la capture de son orignal gigantesque, doté d’un panache de 76 pouces (et qui lui vaut le record mondial de pointage Pope & Young), voilà qu’il a tous les éléments en main pour faire un succès de sa tournée 2009.

Car, comme c’est son habitude à cette période de l’année, Réal Langlois entreprend aujourd’hui (22 janvier) une tournée de soirées de chasse, à travers une cinquantaine de villes du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario.

Il débarquera d’ailleurs à Magog, le 31 janvier à 19 h, avec son écran géant, ses films en haute définition et son orignal naturalisé. Son long métrage (1h10), L’Homme Panache au Yukon-7, risque de valoir à lui seul le prix d’entrée.

Dans une nouvelle formule plus dynamique, Langlois présente le fruit de huit heures d’enregistrement en nature, avec des images époustouflantes et une trame sonore aux musiques autochtones, savamment montées par Kevin Langlois, fils du producteur. «On a aussi délaissé le style narration pour y donner une touche plus vivante. C’est donc moi qui raconte l’histoire, telle que je l’ai vécue, et plusieurs de mes commentaires sont captés sur le vif. Il y a beaucoup d’émotion dans ce film. Ce sera vraiment une expérience hors du commun», promet Réal Langlois.

D’ailleurs, l’émotion est à fleur de peau à plusieurs reprises sur grand écran, notamment lors de la fameuse capture à l’arc de l’orignal record, alors que la bête s’approche à quelques mètres du chasseur. «Le cœur voulait me sortir du corps», avoue celui qui a peine à retenir ses larmes, durant cette séquence.

Langlois reconnaît qu’il lui sera difficile de faire mieux l’an prochain, tout en demeurant dans le même créneau. Les soirées de films et conférence, telles qu’il les présente, en sont peut-être à leur dernière année en 2009. «Une telle tournée demande beaucoup d’énergie, et ça fait quelques années que je veux franchir une étape supplémentaire et percer du côté des États-Unis. Avec mon record du monde et mon nouveau film, ça devrait me permettre de franchir ce pas et traverser de l’autre côté de la frontière», croit-il.

Pour ceux et celles qui seront incapables d’assister à la soirée du 31 janvier à Magog, rappelons qu’une autre présentation sera offerte le mercredi 4 février au Centre Julien Ducharme de Sherbrooke (secteur Fleurimont).