Autre record fracassé pour les 20 ans du Trimemphré

MAGOG. Les années se suivent et se ressemblent pour le Trimemphré qui ne cesse de battre des records de participation. Pour sa 20e édition qui a été présentée le week-end dernier, ce sont plus de 2500 athlètes qui ont pris part aux différentes épreuves.

Évidemment, le chef d’orchestre de l’événement, René Pomerleau, s’est dit très satisfait alors que son organisation a relevé le défi sans incident majeur. «Tout s’est vraiment bien déroulé, du début jusqu’à la fin. La journée de samedi n’a pas été facile à gérer, car il y avait beaucoup de monde sur le parcours. Heureusement que nous étions bien préparés, car sans quoi, on aurait pu se planter facilement.»

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Un succès que l’organisateur attribue en grande partie au travail des 200 bénévoles, qui se sont attelés à la tâche avec dévouement et bonne humeur. De plus, il soutient que le triathlon est un sport en pleine croissance, ce qui a une incidence directe sur la popularité du Trimemphré. «On est maintenant reconnu à travers le Canada, ce n’est pas rien. À nos débuts, nous devions faire des démarches pour attirer des gens et tenir des compétitions importantes. Maintenant, on a seulement à attendre que le téléphone sonne!», lance-t-il à la blague.

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Dans ses rêves les plus fous, René Pomerleau aimerait que Magog devienne, un jour, la ville hôte d’une Coupe du monde. Un événement prestigieux qui se déroule généralement dans les grandes métropoles, comme Toronto et Tokyo. «C’est vraiment «big» puisqu’il peut y avoir jusqu’à 6000 participants. Ce n’est pas quelque chose qui se fait du jour au lendemain et il faut avoir le support de la Municipalité pour y arriver. Mais une chose est certaine, Magog a l’emplacement et le potentiel pour rêver aux ligues majeures.»

Le jour et la nuit

Ayant été la cible de vives critiques l’an dernier concernant les problèmes de circulation, le Trimemphré a pris les bouchées doubles cette année pour minimiser les impacts.

Une douzaine de policiers étaient notamment postés à différents endroits de la ville, dont sur la rue Merry Nord. De plus, une meilleure signalisation a été installée aux quatre coins de la ville et sur l’autoroute 10. «Pour moi, c’est une amélioration de 500%. C’est sûr que plusieurs citoyens ont dû vivre avec quelques contraintes, mais personne n’a été prisonnier à la maison. On s’est ajusté et on le fera encore l’an prochain.»

Même son de cloche de la part de la Régie de police de Memphrémagog, qui confirme n’avoir reçu aucune plainte à ce sujet. «On a reçu quelques appels d’information, car certaines personnes cherchaient leur chemin. Ce qui est tout à fait normal dans les circonstances», conclut le lieutenant Sylvain Guay.