Virginie Roy met la barre haute pour sa première compétition

ENTRAÎNEMENT. Se décrivant elle-même comme une «antisportive» il y a trois ans à peine, Virginie Roy n’aurait jamais imaginé se retrouver sur la scène d’une compétition de fitness, là où les qualités physiques et athlétiques sont primordiales.

Et c’est pourtant ce que la jeune femme de 20 ans s’apprête à faire le 11 juin à Gatineau, alors qu’elle participera au concours National Classic de la fédération Physique Canada.

Tout ça, après avoir découvert par hasard les bienfaits de l’entraînement «en gym» lors d’une séance improvisée au Cégep de Sherbrooke, en 2013.

Le fitness est un dérivé de ce qu’on appelait autrefois le «bodybuilding», mais qui axe davantage sur le développement musculaire harmonieux et la féminité. «Les filles sont beaucoup moins imposantes aujourd’hui qu’elles pouvaient l’être il y a quelques années. En plus, dans cette fédération, tous les compétiteurs sont testés afin d’éviter les produits interdits», explique la Magogoise.

Même si elle en sera à une première expérience du genre, Virginie Roy espère se retrouver sur le podium de sa catégorie (novices – femmes athlétiques) au terme de la compétition.

Au cours des derniers mois, elle s’est imposé un régime de spartiate afin d’être au sommet de sa condition physique et de son apparence le 11 juin, tout en suivant religieusement le programme mis sur pied par son entraîneur Yves Montmarquette. «Je m’entraîne six fois par semaine et je pèse tout ce que je mange. Il faut être déterminée quand on embarque dans un processus comme celui-là. Mais, c’est un peu comme si on se préparait pour un examen important à l’école», estime celle qui étudie en orientation professionnelle à l’Université de Sherbrooke et qui travaille également dans les restaurants Caffucino de Sherbrooke et Magog.

«La bouffe, c’est ce qui exige le plus de sacrifices, car je ne peux pas me permettre de tricher. En plus, je travaille dans un restaurant et il y a continuellement des desserts qui me passent sous le nez», ajoute-t-elle en riant.

Malgré toutes les contraintes, Virginie Roy estime que le jeu en vaut la chandelle. «C’est un accomplissement pour moi et une occasion de mettre à l’épreuve les limites physiques et psychologiques de l’athlète que je suis devenue», conclut-elle.