Une fin de carrière en Floride

RETRAITE. Forte d’une carrière qui s’est étirée sur quelque 35 ans, la Magogoise Liz Lamoureux a décidé qu’il était temps de quitter la compétition active, et ce, au terme des Championnats mondiaux de balle donnée qui avaient lieu à Orlando (Floride), du 18 au 21 septembre dernier.

Bien que son équipe (la Laiterie Coaticook) ait été incapable d’arracher la victoire en trois rencontres dans la classe «Femmes D», Liz Lamoureux soutient que le scénario était parfait pour tirer sa révérence. «Le tournoi se déroulait sur le site de Walt Disney, au complexe ESPN. Cet endroit, c’est le paradis des joueurs de balle. Tout était magique», raconte-t-elle avec bonheur.

Signe du destin ou simple coïncidence, la joueuse magogoise a célébré ses 50 ans le 20 septembre, en plein cœur du tournoi. «Il y a quelques mois à peine, ce n’était pas prévu que je me retrouve là pour fêter mon 50e anniversaire. Le hasard fait souvent bien les choses», constate-t-elle.

Évoluant habituellement au poste de troisième but, la Magogoise a plutôt occupé le poste de receveur au cours des derniers matches, en raison de diverses blessures. «Les bobos sont plus nombreux lorsqu’on avance en âge. C’est la raison pour laquelle je veux délaisser la grosse compétition… même si je sais que ce sera difficile. Chose certaine, je vais continuer à jouer dans d’autres ligues récréatives. Quand on a une passion, c’est difficile de l’abandonner complètement», laisse-t-elle entendre.

Joueuse de balle «à temps plein» dès l’âge de 15 ans, Liz Lamoureux a passé pratiquement tous ces week-ends estivaux dans les différents tournois depuis ce temps. Évoluant autant dans les compétitions mixtes que féminines, elle compte entre autres une quinzaine de participations aux championnats canadiens. Elle y a même obtenu le titre de joueuse par excellence en 1998 et 2008. «Avec tout ce que la balle m’a apporté, je me sens très sereine de quitter. J’espère juste ne pas avoir trop de fourmis dans les jambes lorsque la saison reprendra au printemps 2015. Je ne voudrais pas faire une Dominique Michel de moi-même», a-t-elle lancé en riant.