Appel à la prudence dans le secteur Venise

Bonjour, je vous présente mon chien Marley, mon p’tit ange de 4 mois qui à été frappé par une auto dans ma petite rue Bournival à Magog. La personne qui l’a frappé allait au-delà de la vitesse permise, soit environ 50 à 60 km/h quand je l’ai vu arrivé du passage du train. Je n’ai même pas eu le temps de réagir qu’il était déjà rendu à côté de nous.

La normale de notre secteur est de 30 km/h et il a baissé sa vitesse quand j’étais presque en train de me faire frapper moi-même, et il n’a même pas freiné. J’ai vu mon p’tit Marley passé sous sa roue, il m’a simplement dit qu’il pensait que je l’avais attrapé, et il est parti sans aucune excuse.

Il habite notre secteur et il ne le respecte même pas. Dites-moi, si c’était votre enfant ou votre petit enfant, comment auriez-vous réagi?

Voici pourquoi j’en viens à demander que nous nous mettions tous ensemble afin de préserver ceux qu’on aime. Suite à plusieurs conversations avec les gens du secteur, des parents n’osent même pas laisser leurs enfants partir en bicyclette seuls. Une dame me disait qu’elle s’était presque fait frapper en promenant son chien,

Plusieurs autres personnes me disent que la rue Mgr Viel est dangereuse, car la vitesse est encore en faute, les gens prennent des marches et ils sont presque obligés de se tasser dans les arbustes sur le bord du chemin. Et ce n’est pas tout, nous avons aussi une descente de bateau sur la rue Bournival, les plaisanciers et les pêcheurs nous en font voir de toutes leurs couleurs. Ils viennent descendre leurs bateaux et arrivent en vitesse au-delà de cette limite.

Ensuite, ils doivent se rendre en haut porter leurs véhicules au stationnement. Ceci se fait d’une vitesse encore pire, car ils doivent revenir vite à leur embarcation qui est attachée avec une corde et laissée à elle-même à l’eau, et ceci se répète lors du retour après leurs randonnées. En plus, ils montent vite, arrêtent avant le chemin de fer et font le ménage de leurs bateaux et jettent par terre les cochonneries sur le terrain d’une des habitantes du secteur.

Ça commence souvent à partir de 5 h le matin et se terminent souvent après 9 h le soir. Ils font partir leur moteur et le rincent en réveillant les gens du bord de l’eau. Nous vivons la même chose en hiver, ils arrivent en ski-doo en pleine nuit avec leurs lumières, se cherchent un endroit approprié pour faire leurs trous sur la glace afin d’être prêt à arriver pour leur pêche entre 5 et 6 h le matin.

Voici ce que nous demandons : l’installation d’un arrêt au coin Bournival, adjacent à la rue Mgr Viel, et ceci dans tout les sens. Un autre arrêt au coin de la rue Parent dans les deux sens, et si ceci est possible, nous demandons des dos d’âne dans tout le secteur de Venise, et ce, entre tous les arrêts. Le nombre de dos d’âne devra être prédéterminé selon la distance à parcourir entre chacun d’eux.

J’en suis au départ de mon travail, je ne sais encore quels seront les autres commentaires que j’aurai des résidants du secteur, mais je crois que je vais en entendre peut-être des pires.

Je ferai signer les gens en leur lisant cette lettre et ensuite je vais m’assurer que ceci soit présenté à notre conseiller de la Ville de Magog.

Alain Gagné

Magog