Deux ans moins un jour en collectivité pour Gaétan Morin

FAMINE. Le Sherbrookois Gaétan Morin faisait partie du groupe d’une quinzaine d’individus arrêtés en décembre 2010 dans le cadre de l’Opération Famine à laquelle des agents de la Sûreté du Québec, de la police de Sherbrooke et de la Régie de police Memphrémagog avaient collaboré.

Par Bertrand Gosselin

L’homme âgé de 63 ans devenait le dernier du groupe à régler ses dossiers avec la justice. Par l’entremise de son avocat, Me Michel Dussault, Morin a plaidé coupable à des accusations de possession de cannabis en vue d’en faire le trafic, possession de cocaïne et recel d’argent.

Une négociation entre Me Dussault et le procureur du ministère public, Me Andy Drouin, a conduit à une suggestion commune quant à la peine imposée : deux ans moins un jour dans la collectivité. Morin n’avait pas de passé criminel connu. Le juge Conrad Chapdelaine a donné son aval à la suggestion. Morin sera aussi en probation pour une année et il lui sera interdit, à vie, de posséder des armes.

Alors qu’il était vraisemblablement «gelé» lors de son arrestation en décembre 2010, Morin aurait candidement avoué aux policiers qu’il gardait chez lui une importante somme d’argent. Loin d’avoir induit les agents en erreur, on avait découvert dans sa maison de la rue Prince-Rupert à Sherbrooke et dans sa remise le joli magot de 362 000 $. Un montant de 100 000 $ a, depuis, été restitué à Revenu Québec et le reste identifié comme produit de la criminalité et déposé aux coffres du Procureur général.

Lors de cette opération Famine, la frappe avait été effectuée dans plusieurs municipalités, dont Eastman, Canton d’Orford, North Hatley, Magog et Sherbrooke.