Des finissants en technique policière l’échappent à Jouvence

DÉRAPAGE. Un après-bal de finissants en technique policière a dégénéré le week-end dernier à Jouvence, si bien que les policiers sont intervenus sur place.

Comme le rapporte le porte-parole de la Régie de police de Memphrémagog, Paul Tear, des agents se sont rendus au centre de villégiature situé au Canton d’Orford, tôt samedi matin, à la suite d’une bagarre entre deux étudiants. Ils n’ont cependant pas voulu porter plainte à la suite de cette altercation physique.

«Les deux personnes impliquées n’ont pas été blessées sérieusement. Je sais qu’elles ont bien collaboré avec la police et que tout est revenu à l’ordre par la suite», affirme l’agent Tear.

Ce dernier soutient qu’il s’agit du seul événement qui est venu jusqu’aux oreilles des policiers au cours de ce bal de fin d’études. Le policier n’était donc pas en mesure de confirmer les informations rapportées par certains médias, indiquant que les étudiants auraient causé du trouble dans les heures précédant la bagarre.

On apprend notamment que la quarantaine d’étudiants auraient allumé des feux malgré l’interdiction qui était en vigueur par la Société de protection des forêts contre le feu. Ils auraient même été avertis à maintes reprises par un gardien durant la nuit, ce qui ne les a pas empêchés de continuer.

Des informations contredites par le directeur général de Jouvence, François Leduc, qui soutient que ce groupe d’étudiants, comme tous les autres clients, avait le droit d’allumer un feu dans les endroits appropriés. «Il n’y avait aucune interdiction de la SOPFEU. La seule consigne que le groupe d’étudiants n’a pas respectée, c’est le couvre-feu lorsqu’on demande aux gens de retourner à l’intérieur de leur chalet», fait savoir M. Leduc.

Le directeur général confirme également qu’aucun bris n’a été commis sur le site. Il tient aussi à préciser que l’appel logé à la Régie de police n’a pas été fait par un employé de l’établissement. «Il n’y a pas eu de situation d’urgence, ni de crise à gérer», conclut M. Leduc.