Les parcours nomades de Pierre-Léon Tétreault

La Galerie du Théâtre-Magog-Art contemporain présente l’exposition «Parcours nomade» du peintre d’envergure internationale Pierre-Léon Tétreault, jusqu’au 10 novembre.

Par François Bouchard

Cette exposition met en scène des toiles peintes de 1981 à 2013 par le peintre né en 1947 à Granby demeurant maintenant au Costa Rica depuis près de 15 ans. D’ailleurs, le peintre s’est inspiré grandement de ces lieux pour créer les 31 toiles qui sont présentées à la galerie d’art. «Pierre-Léon Tétreault est un peintre au style contemporain qui nous transmet la beauté de la nature en peignant des oiseaux, des poissons et des coraux par exemple. Les œuvres ont donc souvent des thèmes tropicaux», explique Monsieur Michel Tétreault, frère du peintre et propriétaire de Michel Tétreault Art International.

Le peintre sillonne également la planète où il trouve son inspiration des nombreuses cultures qu’il côtoie. «Il voyage beaucoup chez les peuples primitifs pour emmagasiner son bagage visuel», ajoute Michel Tétreault. Celui qui a fait sa première exposition en 1968 dévoile également que «ce que je désire représenter dans mes peintures est l’expression de la beauté. Je suis un coloriste qui aime faire vibrer la vie dans ce qu’elle a de meilleur.» Les couleurs, les signes et les couleurs vives sont en effet très présents sur chaque toile, ce qui les rende très vivantes.

Le directeur de la galerie d’art, Monsieur Jean-Michel Correia, s’est dit enchanté d’accueillir Monsieur Tétreault dans son établissement : «Avoir un artiste comme Pierre-Léon Tétreault qui peint depuis 45 ans est un événement en soi ainsi qu’une chance inouïe. De plus, savoir que les visiteurs peuvent acquérir une de ses toiles est inestimable.»

L’artiste Pierre-Léon Tétreault, qui a notamment bien connu le peintre Jean-Paul Riopelle pour avoir exposé à trois reprises avec lui en Europe, est également exposé au Musée des beaux-arts de Sherbrooke jusqu’au 23 février 2014. Par contre, l’exposition diffère de celle de Magog, car il s’agit plutôt d’une rétrospective des œuvres de Tétreault dans ce cas-ci.