Un film sur sa vie pour fêter ses 18 ans

CINÉMA. Voir sa vie faire l’objet d’un film et visionner ce long-métrage dans une salle de cinéma avec tous ses proches, voilà le cadeau exceptionnel offert à William Saumur pour souligner ses 18 ans.

D’une durée de 2h15, le film «William Saumur, d’hier à demain» a été présenté «en grande première» le 17 janvier dernier au Cinéma Magog, devant quelque 70 parents et amis.

Nourrissant plusieurs passions pour le domaine artistique (humour, infographie, montage vidéo), Éric Saumur a mis sept mois à réaliser son imposant projet, bien appuyé par sa conjointe Nancy Boulet.

Faisant appel à de nombreux documents d’archives (photos et vidéos), le papa-cinéaste a divisé son long-métrage en 19 segments historiques, retraçant la vie du jeune homme de sa naissance jusqu’à aujourd’hui. «J’ai pris beaucoup de plaisir à monter ce film, mais j’ai vécu énormément de nostalgie en revoyant William durant sa jeunesse. J’ai dû reprendre plusieurs fois certaines séquences où je parlais devant la caméra, parce que j’étais très ému», a avoué M. Saumur.

De nombreux collaborateurs se sont aussi prêtés au jeu de la caméra en racontant des anecdotes, drôles ou touchantes, tout au long du film documentaire.

Comme toute bonne surprise, le cadeau s’est fait à l’insu du principal intéressé, une page Facebook secrète ayant même été créée quelques semaines avant la présentation pour susciter l’intérêt.

Souhaitant lui-même devenir réalisateur au cinéma, William a été en mesure d’apprécier tout le travail réalisé par son père et les nombreux intervenants. «Je ne croyais pas que tant de personnes me témoigneraient leur amour dans une telle proportion. Et je suis surpris de constater que j’ai réalisé autant de choses en seulement 18 ans», a-t-il lancé à ses proches.

Quant au paternel, il se félicitait d’avoir mené à terme son aventure, tout en laissant un héritage inestimable à son fils. «Peu importe ce que l’avenir lui réserve, ce film sera toujours là pour lui rappeler à quel point il est aimé par son entourage», a conclu Éric Saumur.