Pour passer des vacances comme les autres

L’été, c’est fait pour s’amuser! Voilà pourquoi le camp de jour pour les jeunes ayant des incapacités physiques et intellectuelles est de retour pour une 11e année à Magog.

Ils sont en tout 27 jeunes, âgés de 6 à 21 ans, qui ont la chance de passer de belles vacances en effectuant des activités adaptées à leurs besoins. Cinéma, bricolage, plage, popote et même la zumba figurent au programme de leurs journées.

La plupart d’entre eux se connaissent depuis plusieurs années. Ils sont même plus que des amis puisqu’ils forment ensemble l’esprit d’une deuxième famille. Une famille qui devra bientôt laisser partir l’un de ses visages les plus connus. Il s’agit de Mathieu, qui prend part au camp depuis les débuts.

«J’aime quand on fait beaucoup de sorties et quand on se baigne à la plage. L’an prochain, je vais être à la maison des jeunes dans les chandails rouges», dit-il fièrement, devant ses camarades et les membres de la presse.

Puisqu’il sera âgé de 22 ans en 2015, Mathieu ira rejoindre un nouveau groupe composé uniquement d’adultes dans la même situation que lui. Dans le jargon, il délaissera ainsi son gilet bleu au profit d’un gilet rouge.

«Ce projet cadre parfaitement avec les valeurs de la municipalité, qui visent à inclure le plus grand nombre de citoyens, peu importe leur condition physique, leurs capacités intellectuelles, économiques et sociales», affirme la conseillère Denise Poulin-Marcotte.

Notons que la Ville contribue à ce projet à la hauteur de 20 000 $, en plus de prêter gratuitement un local au centre communautaire. L’organisme Han-Droit, qui est responsable de l’organisation de ce camp, tient à remercier tous les autres partenaires qui ont à cœur cette initiative.

«L’objectif est d’offrir un répit indispensable aux parents et de maintenir tout l’été les acquis que ces jeunes ont appris sur les bancs d’école. Il faut aussi dire qu’ils payent le même prix que les enfants réguliers, car pour nous, les personnes handicapées n’ont pas à compenser financièrement pour leur handicap», conclut la directrice de Han-Droits, Gaétane Lacroix.