Jean-Guy Gingras met en demeure la Ville de Magog

JUSTICE. Le conseiller municipal magogois, Jean-Guy Gingras, met en demeure la Ville de Magog pour des propos jugés diffamatoires.

M. Gingras a mandaté l’avocat Alain Thivierge pour déposer cette mise en demeure à l’hôtel de ville, le 14 décembre dernier. Le conseiller Gingras déplore des propos tenus par le directeur général de la Ville de Magog, Armand Comeau, qui ont eu, selon lui, effet d’atteindre à sa réputation.

Toujours selon la mise en demeure obtenue par Le Reflet du Lac, ses propos ont été tenus le 15 juin 2015 en présence de la mairesse Vicki May Hamm, et de deux autres personnes.

Parce que M. Gingras juge que ces propos ont atteint à sa dignité, il réclame la somme de 50 000 $ à la Ville de Magog pour le préjudice moral subit. «Ce montant est tout à fait raisonnable, compte tenu de la gravité objective des propos, et du fait que notre client est une personnalité connue dans sa municipalité et jouit d’une bonne réputation», lit-on.

Me Thivierge dit que le directeur général étant à l’emploi de la Ville, celle-ci est responsable des fautes commises par son commettant.

Au moment d’écrire ses lignes, selon Me Thivierge, la Ville a un délai de dix jours à partir de la date de réception (14 décembre) pour répondre à la mise en demeure.