Un conseil municipal jeunesse couronné de succès

ENGAGEMENT. Les étudiants de La Ruche qui ont participé à la deuxième édition du comité municipal jeunesse de la Ville de Magog ont livré la marchandise lors de la séance du 1er mai, où il a été entre autres question de la réglementation des pistes cyclables ainsi que de la politique familiale.

Le comité, composé de Marc-Olivier Letendre, Étienne Lacasse, Noémie Drapeau, Jonathan Savard, Bruno Jr St-Onge, Sarah-Lou Niggebrugge et Telya Racine-Knapp (voir photo), avait le mandat de proposer deux recommandations à la mairesse, Vicki May Hamm.

La première, concernant la réglementation des pistes cyclables, est d’autoriser les «longboards» et les «skateboards» sur toutes les pistes cyclables praticables et asphaltées sur le territoire de la Ville, d’augmenter les amendes aux contrevenants des règlements établis ainsi que de recommander les bandes réfléchissantes sur les vêtements et le port du casque.

La seconde, qui relève de la politique familiale, consiste à recommander la création d’un comité municipal jeunesse permanent pour les 14 à 21 ans, dont la formule serait semblable à celle du comité jeunesse actuel, mais qui toucherait aussi aux domaines social et culturel de la Ville.

Présent à la séance, le chargé de cours à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, Emmanuel Choquette, n’avait que de bons mots pour les jeunes politiciens en herbe. «Alors que vous n’avez même pas 18 ans, vous avez choisi de faire plus que parler de politique, mais bien d’agir, et pour cela, vous avez tout mon respect», a-t-il déclaré.

Mme Hamm était aussi très impressionnée par le travail des jeunes. «Vous avez bien préparé vos dossiers et je suis très fière. Vous avez agi de façon très civilisée et respectueuse et vous êtes des modèles inspirants.»

Inquiétudes

La coordonnatrice du projet, Dominique Forget, n’est pas certaine que le projet puisse continuer. «Le mandat du Forum jeunesse Estrie n’étant pas renouvelé par le gouvernement, le projet est menacé par les coupes. En ce moment, on n’a aucune idée de ce qui va se passer l’an prochain», souligne celle qui est aussi responsable de la mobilisation jeunesse au Carrefour de solidarité internationale.