Le Marché Végétarien déménage ses bureaux au Moulinier à Magog

ALIMENTATION. Les bureaux administratifs du Marché Végétarien ont quitté le parc industriel de Magog au profit du centre-ville depuis le 1er avril dernier.

Le nouveau propriétaire Mario Vanier, qui a acquis les actifs du Groupe Épicia en juin 2015, confirme que les 14 employés ont été relocalisés à la Place du Moulinier, sur la rue du Moulin. Il explique ce déménagement par le fait que les anciens locaux, situés sur la rue René-Patenaude, étaient devenus démesurément trop grands par rapport aux besoins de l’entreprise. D’autant plus que le centre de distribution, qui était situé à même le siège social, était désert depuis la transaction.

«C’est une question de modèle d’affaires. Chez Épicia, ils achetaient les produits et les redistribuaient dans leurs succursales à partir du centre de distribution. Chez nous, c’est différent. On s’entend avec les fournisseurs pour livrer directement dans nos magasins. On gagne beaucoup en efficacité», explique M. Vanier.

Cette restructuration a coûté une quinzaine d’emplois à Magog depuis 2015. Une décision qui n’a pas été prise de gaieté de cœur, assure Mario Vanier, mais qui était essentielle pour assurer la pérennité de l’entreprise à long terme. Il précise malgré tout que ces décisions difficiles ont été prises avec beaucoup de considération à l’égard des gens touchés.

«En acquérant les actifs du Groupe Épicia, j’aurais pu laisser tout le monde de l’autre côté de la barrière et repartir avec une feuille blanche. Mais j’ai fait le choix moral et social de respecter tous les contrats de travail et les primes de séparation, même si ça m’a coûté très cher. Je n’ai pas essayé de me défiler», explique-t-il.

D’ailleurs, aucune mise en demeure n’a fait l’objet d’un grief aux normes du travail selon l’homme d’affaires, qui opère actuellement 11 succursales de fruits et légumes au Québec.

Quant au magasin situé sur la rue Principale Ouest à Magog, le gestionnaire soutient que les affaires vont bien grâce, en grande partie, aux employés qui ont tenu le fort pendant la tourmente. Aucun changement majeur n’est prévu dans la succursale à court terme.