Un nouveau joueur dans l’usinage à Magog

INVESTISSEMENT. Un nouveau joueur dans le secteur de l’usinage vient de s’installer dans le parc industriel de Magog. Il s’agit de l’entreprise Otech Industries dont l’une des têtes dirigeantes est l’homme d’affaires magogois, Michel Boivin.

Otech Industries se spécialise dans la production de pièces de haute précision dans différents domaines, tels que l’aéronautique, l’aviation et le transport ferroviaire. Depuis plus d’une semaine, cinq employés sont déjà en mode travail dans un local temporaire, situé en face du Salon de quilles Memphré.

Comme l’explique Michel Boivin, qui est également à la tête de J.C. Boivin Entrepreneur Électricien, sa nouvelle équipe restera à cet endroit le temps de leur construire un nouveau toit sur la rue MacPherson. «Ce sera un bâtiment de 10 000 pieds carrés. Il reste encore quelques étapes avant de commencer à creuser, mais le plus gros du processus est complété. Je vais aussi déménager mon entreprise en électricité, dont le bail de location se termine le 31 décembre prochain. Ça arrive assez vite!»

Les coûts de construction sont évalués à 600 000 $ et un autre 500 000 $ a été nécessaire pour l’achat de l’équipement. Otech Industries réalisera des contrats en partenariat avec Les Entreprises Cadorette de Granby, dont le président et copropriétaire, Serge Ouellet, sera actionnaire de la nouvelle PME magogoise. «Plutôt que de faire affaire avec des sous-traitants de l’extérieur pour des pièces plus précises, Les Entreprises Cadorette feront appel à nous. Je m’attends à avoir une quinzaine d’employés une fois que la machine sera bien en marche. Du moins, je l’espère!», ajoute-t-il.

L’un des premiers contrats de la nouvelle entreprise consiste à la production de composantes de portes qui seront installées dans les métros de Montréal et Paris.

Pour Michel Boivin, ce nouveau projet est à contre-courant de son champ d’expertise. Il admet lui-même en connaître encore très peu, mais déjà, ce secteur d’activités le passionne énormément. «Honnêtement, je tripe, j’ai du fun. Je travaille beaucoup, au moins 60 h par semaine, mais j’aime ça. Je ne vois pas le temps passer. Faut même que je m’arrête, car j’ai plein d’autres projets en tête. J’adore ce que je fais, c’est qui me rend heureux», conclut-il.