Entrée en scène réussie pour le Parc du Mont Hatley

Les glissades sur tube qui ont animé pour une première année les pistes du Parc du Mont Hatley ont connu l’engouement qu’espérait le propriétaire de la montagne, Martin Gemme.

Au moment d’écrire ces lignes, les chiffres finaux n’étaient toujours pas comptabilisés, mais le gestionnaire estimait entre 12 000 et 15 000 le nombre de personnes qui sont venues lâcher leur fou au cours de l’hiver. Des résultats satisfaisants, surtout dans un contexte où les conditions météorologiques n’ont pas été de tout repos.

«La première moitié de la saison a été plus difficile, surtout durant le congé des Fêtes en raison du verglas, admet Martin Gemme. À un moment, tout était paralysé, car nous avons été quatre jours sans électricité. Cette situation a fait très mal, mais heureusement, on a pu rattraper nos chiffres dans les mois qui ont suivi.»

Pour cette première saison sur les pentes de l’ancien Montjoye, douze corridors de glisse étaient offerts, dont deux pour les enfants. L’an prochain, M. Gemme aimerait bonifier son offre en exploitant pour la première fois les 192 mètres de dénivelé à partir du sommet, que ce soit par du rafting ou des luges trois skis.

«Le rafting est encore un grand point d’interrogation. Tout va dépendre des résultats financiers de cette année, car ce volet nécessite des investissements importants en achat d’équipements et en fabrication de neige. Il y a aussi la glissade en trois skis qui est un scénario possible. On a fait quelques tests cette saison qui se sont avérés concluants, donc on verra bien», soutient l’homme d’affaires.

Le Parc du Mont Hatley a aussi déposé des demandes auprès du Canton de Hatley et du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs pour lancer son projet de descente de la rivière Massawippi sur tube. Cependant, à ce sujet, M. Gemme ne fait aucune promesse. «Si nous n’avons pas obtenu les autorisations d’ici la fin mai, tout indique que ça ne sera pas pour cet été. Pour cette activité, il y a beaucoup de travail à faire, car on parle d’une descente d’environ de deux heures. Il va falloir par exemple nettoyer la rivière et installer des quais au départ et à l’arrivée. Si ce n’est pas cette année, ce sera pour 2015», conclut-il.