Les nouvelles couleurs des Lost Fingers

SUCCÈS. Bien connu au Québec pour reprendre des succès d’hier et d’aujourd’hui à la sauce jazz-manouche, The Lost Fingers a pris il y a quelques mois un virage musical qui augure merveilleusement bien. C’est que Byron Mikaloff, Alex Morissette et François Rioux ont choisi d’ajouter une corde à leur arc, en accueillant dans leur groupe la chanteuse Valérie Amyot. À quelques jours de leur spectacle, le 31octobre au Cabaret Eastman, le guitariste et chanteur Byron Mikaloff raconte l’histoire derrière ce vent nouveau.

Au printemps dernier, The Lost Fingers sortait leur album «Wonders of the World». Du même coup, il présentait Valérie Amyot, une nouvelle venue dans le groupe. La chanteuse, ex-participante de la première cuvée de «La Voix», venait donc se greffer à un groupe bien établi au Québec, grâce à son style particulier qui entremêle les succès musicaux du passé et les rythmes de jazz-manouche.

«Je n’étais pas au courant que Valérie avait participé à l’émission «La Voix» et que le public la connaissait. J’ai découvert Valérie lors d’un spectacle privé. J’ai tout de suite aimé sa voix, en plus de la trouver ravissante. J’ai eu l’impression qu’elle pourrait amener un nouveau souffle au groupe», explique Byron Mikaloff, qui gère maintenant de façon indépendante l’agenda de Lost Fingers, en compagnie du contrebassiste Alex Morissette, deux grands complices depuis le tout début de cette aventure musicale, il y a huit ans.

Un succès

Sans mettre de côté le jazz-manouche, The Lost Fingers propose maintenant un style plus éclectique. «Notre récent album «Wonders of the World» montre un nouveau son. On explore différentes sonorités. On peut entendre des rythmes latins, du gipsy, de la musique arabe, du jazz et même du country bluegrass.»

Même s’ils étaient convaincus d’avoir fait le bon choix, les musiciens de Lost Fingers ne se doutaient pas que ce changement allait leur ouvrir autant de portes. Ici, mais surtout ailleurs. On a qu’à jeter un coup d’œil à leur agenda pour comprendre leur réussite. Athènes, Istanbul, Madrid, Las Palmas, Los Angeles… «On présente des spectacles à travers le monde! De plus, le multi-instrumentaliste John Jorgenson, qui a travaillé entre autres avec Elton John, Willie Nelson et Barbra Streisand, a adoré notre projet et vient maintenant jouer avec nous lorsque son agenda le lui permet», raconte Byron.

Côté spectacle, la prochaine année sera bien remplie pour The Lost Fingers. Quant au prochain album, les musiciens ont plusieurs concepts en tête, dont une suite au récent album «Wonders of the World», qui met de l’avant des chansons d’artistes qui n’ont connu qu’un seul succès musical dans leur carrière.